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18 août 2010 - Les archers visent un mental aussi acéré que leurs flèches
Lausanne
Les archers visent un mental aussi acéré que leurs flèches
Singapour – 18 août 2010
Les archers en lice aux Jeux Olympiques de la Jeunesse affirment que les gagnants seront ceux qui sauront maîtriser leurs nerfs.
La préparation mentale est devenue une partie intégrante de l’entraînement de tout athlète. L’entraîneur danois Henrik TOFT (DEN), ancien archer aux Jeux Olympiques de Séoul 1988 et Barcelone 1992, estime que cet aspect ne doit pas être sous-estimé.
“L’entraînement du mental est quotidien, il fait partie du tir. On n’entraîne pas juste la technique de tir. On répète tout afin de se mettre dans le bon état d’esprit. Ça fait partie du processus d’auto-amélioration.”
Pour beaucoup d’athlètes, les Jeux Olympiques de la Jeunesse sont l’événement le plus prestigieux auquel ils aient pris part, mais ils disent qu’ils essaieront d’oublier la dimension de l’événement à l’heure d’entrer sur le terrain de tir de Kallang.
“Je vais respirer un bon coup et compter jusqu’à cinq, déclare Yasaman SHIRIAN (IRI). Je répéterai en mon for intérieur que j’ai travaillé tout ce que j’ai pu, que je me suis bien entraînée et que je dois être tranquille.”
Même son de cloche chez le Français Julien ROSSIGNOL: “Il faut imaginer que c’est juste une séance d’entraînement, oublier que c’est une grande compétition. Grâce à cette approche j’arrive à rester calme.”
Mark NESBITT (GBR), un des rares archers des Jeux de la Jeunesse à s’entraîner à plein-temps, travaille avec un psychologue pour optimiser sa préparation mentale. “On est toujours un peu nerveux et mon coeur battra très fort avant chaque tir, dit-il. Mais dès que je bande mon arc je me calme.”
L’entraîneur de l’équipe britannique Jan MARTIN (GBR) nous livre quelques précisions sur la préparation mentale de NESBITT. “Une partie du processus est de se souvenir qu’on s’est qualifié pour cet événement. Certes, c’est un tournoi important et on représente son pays, mais on a gagné cette place et ainsi on devrait avoir confiance dans ses capacités."
Quant à l’Américaine de 17 ans Miranda LEEK, elle souligne combien il est difficile de rester calme durant une compétition en donnant comme exemple la panique qu’elle avait ressentie aux Championnats du Monde de la Jeunesse 2009. “On dit que le tir à l’arc est un sport à 90% mental. Je me souviens qu’aux Championnats du Monde l’année dernière je tremblais de tout mon corps. Je pense qu’il n’y avait pas une seule partie de mon corps qui ne tremblait pas.”
Mais l’entraîneur des USA Laval FALKS en garde un autre souvenir: “Miranda n’arrêtait pas de se retourner pour me demander si je la voyais trembler. Mais elle ne tremblait pas du tout, elle était solide comme un roc. Comme le rocher de Gibraltar.”
YONS ap/kt/sg
Edité et traduit par Communication World Archery
La préparation mentale est devenue une partie intégrante de l’entraînement de tout athlète. L’entraîneur danois Henrik TOFT (DEN), ancien archer aux Jeux Olympiques de Séoul 1988 et Barcelone 1992, estime que cet aspect ne doit pas être sous-estimé.
“L’entraînement du mental est quotidien, il fait partie du tir. On n’entraîne pas juste la technique de tir. On répète tout afin de se mettre dans le bon état d’esprit. Ça fait partie du processus d’auto-amélioration.”
Pour beaucoup d’athlètes, les Jeux Olympiques de la Jeunesse sont l’événement le plus prestigieux auquel ils aient pris part, mais ils disent qu’ils essaieront d’oublier la dimension de l’événement à l’heure d’entrer sur le terrain de tir de Kallang.
“Je vais respirer un bon coup et compter jusqu’à cinq, déclare Yasaman SHIRIAN (IRI). Je répéterai en mon for intérieur que j’ai travaillé tout ce que j’ai pu, que je me suis bien entraînée et que je dois être tranquille.”
Même son de cloche chez le Français Julien ROSSIGNOL: “Il faut imaginer que c’est juste une séance d’entraînement, oublier que c’est une grande compétition. Grâce à cette approche j’arrive à rester calme.”
Mark NESBITT (GBR), un des rares archers des Jeux de la Jeunesse à s’entraîner à plein-temps, travaille avec un psychologue pour optimiser sa préparation mentale. “On est toujours un peu nerveux et mon coeur battra très fort avant chaque tir, dit-il. Mais dès que je bande mon arc je me calme.”
L’entraîneur de l’équipe britannique Jan MARTIN (GBR) nous livre quelques précisions sur la préparation mentale de NESBITT. “Une partie du processus est de se souvenir qu’on s’est qualifié pour cet événement. Certes, c’est un tournoi important et on représente son pays, mais on a gagné cette place et ainsi on devrait avoir confiance dans ses capacités."
Quant à l’Américaine de 17 ans Miranda LEEK, elle souligne combien il est difficile de rester calme durant une compétition en donnant comme exemple la panique qu’elle avait ressentie aux Championnats du Monde de la Jeunesse 2009. “On dit que le tir à l’arc est un sport à 90% mental. Je me souviens qu’aux Championnats du Monde l’année dernière je tremblais de tout mon corps. Je pense qu’il n’y avait pas une seule partie de mon corps qui ne tremblait pas.”
Mais l’entraîneur des USA Laval FALKS en garde un autre souvenir: “Miranda n’arrêtait pas de se retourner pour me demander si je la voyais trembler. Mais elle ne tremblait pas du tout, elle était solide comme un roc. Comme le rocher de Gibraltar.”
YONS ap/kt/sg
Edité et traduit par Communication World Archery