Information no 5 des Comités des Juges et Entraîneurs

Information no 5 des Comités des Juges et Entraîneurs Lausanne – 19 août 2010   Information aux entraîneurs En 2009, il y a eu plusieurs compétitions au cours desquelles les archers ont confondu ou ne savaient simplement pas les règlements en vigueur. Il en a résulté plusieurs retards lors de compétitions qui ont généré de la frustration parmi les athlètes et les organisateurs. C'est pour cette raison que les Comités des Entraîneurs et des Juges de la FITA ont convenu de clarifier certains points concernant les entraîneurs, les procédures, les règles afin de rendre l’arbitrage plus compréhensif. Ceci qui permettra aux entraîneurs de savoir ce qu’ils peuvent attendre des arbitres. Ken BEARMAN, Président du Comité des Entraîneurs de la FITA   Nous souhaitons débuter ici une série de petits avis afin d’aider les entraîneurs, d’améliorer leur connaissance des règles et des procédures pour éviter de fortes perturbations de leurs archers. Nous sommes bien entendus aussi ouvert aux questions qui pourraient se poser. Morten B. WILMANN, Président du Comité des Juges de la FITA   5. Techniques de tir interdites Depuis ces deux dernières années, plusieurs archers ont été priés de changer leur technique d’armement pour des raisons de sécurité. Cela concerne plus particulièrement les archers en arc à poulies et ce pour deux raisons principales. Certains d’entre eux ont des arcs trop durs pour eux et ne peuvent donc passer le pic. Ils utilisent donc trop d’énergie et ne peuvent rester concentré sur la direction de la flèche. Ce pic élevé peut occasionner des blessures. De plus, si le décocheur "part", le tir ne pourra être arrêté et la flèche parcourra une grande distance, et pourra atterrir dans une zone dangereuse pour d’autres personnes ou animaux, etc.   Les entraîneurs ont la responsabilité de voir si les arcs sont armés de manière à ce que, si le décocheur part, la flèche ne puisse pas aller plus loin que le haut de la cible. C’est une technique qui doit être travaillée depuis le début, et pas seulement sur les tournois. Cela nécessite que le pic soit adapté à l’archer et suffisamment confortable et gérable pour ce dernier.   Les arbitres vérifieront évidemment la direction de la flèche lorsque l’arc est bandé au maximum, et ils ne sont pas concernés par la direction de celle-ci avant ce point. Par exemple, beaucoup d’archers lèvent leur bras d’arc avant de tirer pour placer correctement leur épaule d’arc.   Parfois les archers/entraîneurs font référence à d’autres compétitions où il ne leur a pas été demandé de modifier leur angle d’armement, mais cela varie selon l’appréciation des arbitres et également en fonction de la situation du terrain et des cibles.   Un autre problème concerne les arcs avec un arceau sur la poignée. Certains sont très proches de la main d’arc à cause de la technique de tir de l’archer. Il faut savoir que la main d’arc ne peut en aucun cas toucher cet arceau, pour réduire l’effet de torque. Les arbitres veilleront particulièrement à ce point, et jugeront selon leur avis.   La même chose est valable pour les arcs à poulies équipés d’un séparateur de câbles. Par exemple, pour le tir entre les câbles, ils ne doivent pas toucher le bras d’arc, bien que de moins en moins d’archers utilisent cette configuration de nos jours   Du point de vue de l’entraîneur, il est essentiel de créer une technique de tir sûre et qui n’a pas besoin d’être ajustée, particulièrement lorsque c’est peu commode, comme à un championnat du monde par exemple.   World Archery Communication