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Interview de Chris MARSH, Manager de la compétition de Londres 2012
Il sera responsable de la planification et de l'organisation des épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques et il aura pour défi de gérer le terrain historique du "Lord’s Cricket Ground".
Tout d'abord, peux-tu nous en dire un peu plus sur ta position au sein du LOGOC? Quand je rencontre des gens, tout le monde me salue mais ensuite ils me demandent: "C'est quoi votre travail exactement?", car personne ne sait ce que cela veut dire d'être un Manager de compétition. Un bon Manager de compétition doit faire 101 choses à la fois, doit être réactif afin de pouvoir trouver rapidement des solutions. Une partie de ses tâches, c'est de gérer toute la communication entre les gens, de différents secteurs et différentes positions. Je dois gérer 90 domaines d'activités, tels que la logistique, l'hébergement, les médias, la restauration, etc. Ensuite, je dois leur expliquer comment ces choses doivent être faites dans une compétition de tir à l'arc. Je dois répondre à des standards qui sont imposés non seulement par la World Archery Federation mais également par le CIO et l'IPC, qui, comme vous le savez, sont différents. A ton avis, est-ce que ta connaissance du tir à l'arc t'aide dans ta tâche? Bien sûr que ça aide. Mais c'est aussi important d'être organisé. Tu dois être capable de faire pratiquement tout. Tout dépend donc de tes compétences personnelles. C'est aussi le cas pour la sélection des bénévoles. C'est plus facile d'expliquer à un archer comment faire face à des aspects de l'organisation que d'apprendre à un expert comment se déroule une compétition de tir à l'arc. C'est sûr ça m'aide d'être un archer, mais il y a d'autres choses que je ne connais pas bien. Je suis allé à plusieurs compétitions internationales. Je suis ici à Turin, un si grand championnat du monde, et je sais donc comment c'est. Mais je ne suis pas juge, et il me manque donc ces connaissances, par exemple. J'ai heureusement à mes côté Xiuzhi ZHANG, qui est juge internationale, pour m'aider. Et je peux aussi c compter sur le staff de la FITA et de beaucoup d'autres personnes. Que penses-tu de l'événement ici? Je n'étais jamais venu à Turin avant et j'aime beaucoup. J'aime la ville et le fait qu'elle a accueilli les Jeux Olympiques d'hiver en 2006. C'est aussi très sympa de revenir sur un événement, et d'y rencontrer les équipes, des amis, les bénévoles et le staff de la FITA. Vous savez, chaque Championnat du Monde est important pour gagner des places pour les Jeux Olympiques, mais celui-ci est particulièrement important car c'est une compétition tellement grande. Ils ont eu le courage d'organiser tant les Mondiaux que les Championnats Handisport, avec un très grand nombre d'athlètes et de bénévoles. La plus grande différence, c'est qu'à Londres il n'y aura que 128 archers, alors qu'ici ils ont plus de 300 archers seulement dans la division classique, et il y a en plus la division poulies. Et c'est seulement pour les Championnats du Monde. Ils auront encore les Championnats Handisport la semaine prochaine, ce qui signifie d'avoir encore plusieurs centaines d'autres archers. C'est utile pour moi de voir comment les bénévoles travaillent. J'aime voir comment ils arrivent à surmonter les défis, tels la technologie et les conditions météo, toujours avec un sourire sur leur visage. C'est ce que je préfère, voir des gens heureux de travailler ensemble. Ils sont impeccable, vraiment. Ils sont venus de tous les coins du pays pour travailler ici, pour aider, pour être ensemble et ils apprécient cela. Quelle est la chose que tu changerais et celle que tu souhaiterais garder de cette compétition, les hauts et les bas? Eh bien, incontestablement j'aimerais avoir des bénévoles aussi bien entraînés pour Londres. Et bien sûr, la météo, j'adore le temps qu'il fait en Italie! [Il rit] On est en train de faire la sélection des gens qui travailleront tant sur le terrain que dans les bureaux. On les choisit d'après leurs compétences, leur expérience, leur disponibilité et l'hébergement. On ne peut pas héberger tout le monde, car ça coûterait trop cher. S'ils ont déjà un endroit où dormir, c'est mieux pour tout le monde. D'un autre côté, ici il y a des problèmes avec les transports, mais c'est compréhensible car il y a beaucoup de gens à transporter et gérer. A ton avis, quel est la chose la plus difficile quand on organise un grand événement? Les choses les plus dures sont les transports, l'hébergement et l'horaire. Même si vous avez tout testé plusieurs fois sur le papier, quand vous y êtes, vous ne savez jamais quoi faire et comment faire. C'est pour ça qu'on organise une épreuve test en octobre. Je suis heureux d'être ici, car je sais que je peux apprendre des choses pour Londres 2012. Dajana PICCOLO, Rebecca RABOZZI World Archery Communication

