13 mars 2008 - Natalya ERDYNIYEVA (RUS): une affaire de famille

Natalya ERDYNIYEVA (RUS): une affaire de famille Janvier 2008   Je suis née le 6 août 1988 à Oulan-Oude en Russie. J’ai un frère prénommé Victor qui est plus âgé que moi et qui est aussi archer. Mon père et ma mère sont mes entraîneurs. Mon père s’appelle Konstantin Erdyniyev et ma mère Gerelma Erdyniyeva. Elle a arrêté le tir en 2005, et maintenant elle m’entraîne. Ma mère a trois frères qui sont tous archers (Balzhinima Tsyrempilov, qui a gagné la Finale de la Coupe du Monde à Dubaï, Belikto et Dorzho), et trois sœurs qui ne font pas de tir à l’arc. Mon grand-père et ma grand-mère (les parents de mon père) sont également entraîneurs. En d’autres termes, presque tous les membres de ma famille sont archers!   J’ai commencé le tir à l’arc en 2000 quand j’étudiais en septième année à l’école (en Russie, nous avons onze années d’école). Je ne peux pas dire que le tir à l’arc a été facile pour moi. Durant les trois premières années, je n’ai pas obtenu de bons résultats. Je pense que j’ai commencé à bien tirer et à aimer ce sport quand j’ai participé pour la première fois à la Coupe d’Europe Juniors en France en 2004. Là, j’ai pris la quatrième place et j’ai remporté la médaille d’argent par équipe. Dès cet instant, j’ai presque toujours pris part aux compétitions avec l’équipe nationale junior ou senior.   En 2006, j’ai participé à ma dernière compétition junior. C’était aux Championnats du Monde Juniors à Mérida au Mexique, où j’ai gagné la médaille d’argent par équipe. C’était ma compétition préférée! A ce moment-là, il y avait la Finale de la Coupe du Monde 2006 et je n’aurais jamais pensé participer à cette même Finale de Coupe du Monde l’année suivante. En 2006, j’ai aussi pris part à ma première compétition au niveau des seniors. J’ai participé à la Première Etape de la Coupe du Monde à Porec, en Croatie, et je crois que je m’y suis classée 25e ou 26e.   L’année 2007 a été couronnée de succès pour moi! Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle soit si réussie. En général, quand un jeune archer passe dans l’équipe nationale senior après les juniors, le niveau de compétition y est beaucoup plus élevé et c’est difficile de s’y adapter. J’étais donc prête pour les plus mauvais résultats auxquels j’aurais pu m’attendre dans les compétitions seniors. Mais j’ai toujours donné le meilleur de moi-même et ça a fonctionné!   Aux Championnats du Monde de Leipzig, j’ai pris la troisième place. J’étais très tendue durant les finales, car je ressentais une grande responsabilité sur mes épaules et je n’avais jamais vu autant de spectateurs. Je considère cette médaille comme ma plus grande réussite, mais je ne vais pas me reposer sur mes lauriers. J’ai compris que j’avais gagné cette médaille grâce à la chance et pas seulement à de bons tirs. En général, en tir à l’arc comme dans tous les sports, il faut un peu de chance à des moments-clés. Mais malgré tout, je crois que «la réussite sourit aux gens courageux».   A la fin novembre de l’année dernière, j’ai participé à la Finale de la Coupe du Monde à Dubaï. Tout s’est bien passé pour moi. C’était très beau et j’ai beaucoup aimé cet endroit. C’est dommage que j’aie été malade (rhume) durant la compétition, car j’ai dû rester dans ma chambre presque tous les jours. J’ai adoré tirer au-dessus de l’eau, surtout sur le terrain d’entraînement. Le premier jour, j’ai même eu un peu peur, et la plateforme où se trouvait la ligne de tir pour l’entraînement a été agrandie lors de la deuxième journée. Comme il y avait quatre archers dans chaque catégorie à Dubaï, le plus important pour moi était de ne pas terminer quatrième. J’ai atteint mon objectif, et je suis donc très heureuse. Bien sûr, je suis très contente de la victoire de mon oncle Balzhinima. Mais je ne peux pas dire que je ne m’y attendais pas, car pour moi il est le meilleur archer au monde!   L’année 2008 est très importante pour moi, car c’est l’année des Jeux Olympiques. J’espère que je participerai à autant de compétitions qu’en 2007 et mon plus grand rêve (je pense que tout sportif a le même), c’est de participer aux Jeux Olympiques de Beijing.   Natalya Erdyniyeva