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24 juin 2008 - Interview de Mariana AVITIA (MEX), la plus jeune athlète Mexicaine aux Jeux Olympiques
Lausanne
Interview de Mariana AVITIA (MEX), la plus jeune athlète Mexicaine aux Jeux Olympiques
Boé – 24 juin 2008
Nous avons interviewé Mariana AVITIA du Mexique, qui sera la plus jeune athlète qui n’ait jamais participé pour le Mexique aux Jeux Olympiques de Beijing en août 2008. Elle aura 15 ans en septembre, juste après la fin des Jeux Olympiques de Beijing.
Ici à Boé, tu t’es classée 65ème dans les Qualifications, juste sous la barre de qualification, ce qui veut dire que tu ne tireras pas les matchs. Que s’est-il passé ? Et bien je n’ai simplement pas tiré de mon mieux, j’ai eu quelques mauvaises décoches et aussi parfois la corde de mon arc rosait ma manche… J’ai aussi manqué un peu de technique aussi. C’est dommage, car je suis juste un point derrière la 64ème…
Quel effet cela fait d’être qualifiée pour les Jeux et en même temps d’être la plus jeune athlète de la délégation Mexicaine avec seulement 14 ans ? C’est simplement génial, ce sera une grande expérience. Les Jeux Olympiques sont une compétition de grande importance pour le Mexique et pour le reste du monde et je vais tout donner pour finir à une bonne place.
C’est très dur d’être loin de ma famille et mes amis, mais je vais montrer que ce n’est pas parce que je suis la plus petite que je ne sais pas me battre. Au contraire, je vais montrer que tout est possible et faire de mon mieux. (N.d.l.r. : Denise Parker des USA a gagné la médaille de Bronze avec l’équipe des USA à Seoul en Seoul 1988 à l’âge de 14 ans.)
Comment te prépares-tu pour ces Jeux Olympiques ? Nous nous entraînons beaucoup avec l’équipe. Nous avons cependant plus d’entraînement mental que technique, car nous sommes moins forts de ce côté-là. Tandis que la technique nous l’avons déjà.
Et la famille et l’école ? C’est un grand sacrifice pour moi d’être aussi loin de ma famille, car je ne les vois pas souvent et je ne m’entraîne pas dans ma ville. En ce qui concerne l’école, ils me soutiennent vraiment beaucoup dans ce que je fais. Je ne peux pas suivre les classes à l’école à cause de ma préparation pour les Jeux Olympiques, alors ils m’envoient les devoirs par courrier, et je leur renvoie en retour. Je devrais finir l’école secondaire cet été, mais je n’ai pas d’examens. Ils me noteront selon la qualité des devoirs que je renvoie.
Qu’attends-tu de ces Jeux Olympiques ? J’aimerais juste réussir une bonne place et que cette expérience me reste ancrée comme une belle et grande expérience. Aussi, je voudrais me qualifier pour les Olympiades de Londres en 2012.
Que penses-tu des valeurs Olympiques ? Bien évidemment, elles doivent être respectées. Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes et respecter les règles du Jeux.
As-tu un modèle ? Mon frère, qui m’a initié au tir à l’arc, et bien sûr mes parents qui m’ont toujours soutenue. Ils sont très fiers de tout ce que j’ai fait. De toute façon, les parents sont importants pour tout le monde! Il y a aussi mon coéquipier Juan Rene Serrano pour tout ce qu’il a fait et tout ce qui lui reste à accomplir, et aussi toute l’équipe mexicaine.
Quelle relation mènes-tu avec ton entraîneur ? C’est une bonne relation, j’ai beaucoup progressé avec mes deux entraîneurs, avec l’entraîneur chinois que j’avais dans mon club où j’habite et maintenant avec le Prof. Lee de la Corée, qui m’a beaucoup aidé moi et mes coéquipiers. J’ai vraiment grimpé les échelons avec lui et je le remercie. Nous partageons une bonne relation amicale entre l’équipe et l’entraîneur, c’est vraiment sympa.
As-tu un porte-bonheur qui te suit partout ? En fait j’ai beaucoup d’objets qui ne me quittent pas. Souvent c’est des petits cadeaux que mes amis me font et je les porte tout le temps, comme mon collier avec la Vierge de Guadeloupe que mes parents m’ont offert il y a longtemps. J’ai aussi quelques bracelets, dont un que mon frère m’a donné. Sur mon carquois j’ai un petit singe qui s’appelle Puca, une petite serviette qu’un ami m’a offerte, ainsi qu’un Patricio, c’est un personnage de la caricature de Bob l’Eponge.
Finalement, y a-t-il quelque chose que tu voudrais ajouter ? Simplement que c’est génial de faire partie de ce sport, le tir à l’arc est vraiment beau. Il y a de la concentration et de l’élégance. Je n’aurais jamais pensé tomber dans un tel sport, je l’adore.
Chantal Steiner FITA Communication
Nous avons interviewé Mariana AVITIA du Mexique, qui sera la plus jeune athlète qui n’ait jamais participé pour le Mexique aux Jeux Olympiques de Beijing en août 2008. Elle aura 15 ans en septembre, juste après la fin des Jeux Olympiques de Beijing.
Ici à Boé, tu t’es classée 65ème dans les Qualifications, juste sous la barre de qualification, ce qui veut dire que tu ne tireras pas les matchs. Que s’est-il passé ? Et bien je n’ai simplement pas tiré de mon mieux, j’ai eu quelques mauvaises décoches et aussi parfois la corde de mon arc rosait ma manche… J’ai aussi manqué un peu de technique aussi. C’est dommage, car je suis juste un point derrière la 64ème…
Quel effet cela fait d’être qualifiée pour les Jeux et en même temps d’être la plus jeune athlète de la délégation Mexicaine avec seulement 14 ans ? C’est simplement génial, ce sera une grande expérience. Les Jeux Olympiques sont une compétition de grande importance pour le Mexique et pour le reste du monde et je vais tout donner pour finir à une bonne place.
C’est très dur d’être loin de ma famille et mes amis, mais je vais montrer que ce n’est pas parce que je suis la plus petite que je ne sais pas me battre. Au contraire, je vais montrer que tout est possible et faire de mon mieux. (N.d.l.r. : Denise Parker des USA a gagné la médaille de Bronze avec l’équipe des USA à Seoul en Seoul 1988 à l’âge de 14 ans.)
Comment te prépares-tu pour ces Jeux Olympiques ? Nous nous entraînons beaucoup avec l’équipe. Nous avons cependant plus d’entraînement mental que technique, car nous sommes moins forts de ce côté-là. Tandis que la technique nous l’avons déjà.
Et la famille et l’école ? C’est un grand sacrifice pour moi d’être aussi loin de ma famille, car je ne les vois pas souvent et je ne m’entraîne pas dans ma ville. En ce qui concerne l’école, ils me soutiennent vraiment beaucoup dans ce que je fais. Je ne peux pas suivre les classes à l’école à cause de ma préparation pour les Jeux Olympiques, alors ils m’envoient les devoirs par courrier, et je leur renvoie en retour. Je devrais finir l’école secondaire cet été, mais je n’ai pas d’examens. Ils me noteront selon la qualité des devoirs que je renvoie.
Qu’attends-tu de ces Jeux Olympiques ? J’aimerais juste réussir une bonne place et que cette expérience me reste ancrée comme une belle et grande expérience. Aussi, je voudrais me qualifier pour les Olympiades de Londres en 2012.
Que penses-tu des valeurs Olympiques ? Bien évidemment, elles doivent être respectées. Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes et respecter les règles du Jeux.
As-tu un modèle ? Mon frère, qui m’a initié au tir à l’arc, et bien sûr mes parents qui m’ont toujours soutenue. Ils sont très fiers de tout ce que j’ai fait. De toute façon, les parents sont importants pour tout le monde! Il y a aussi mon coéquipier Juan Rene Serrano pour tout ce qu’il a fait et tout ce qui lui reste à accomplir, et aussi toute l’équipe mexicaine.
Quelle relation mènes-tu avec ton entraîneur ? C’est une bonne relation, j’ai beaucoup progressé avec mes deux entraîneurs, avec l’entraîneur chinois que j’avais dans mon club où j’habite et maintenant avec le Prof. Lee de la Corée, qui m’a beaucoup aidé moi et mes coéquipiers. J’ai vraiment grimpé les échelons avec lui et je le remercie. Nous partageons une bonne relation amicale entre l’équipe et l’entraîneur, c’est vraiment sympa.
As-tu un porte-bonheur qui te suit partout ? En fait j’ai beaucoup d’objets qui ne me quittent pas. Souvent c’est des petits cadeaux que mes amis me font et je les porte tout le temps, comme mon collier avec la Vierge de Guadeloupe que mes parents m’ont offert il y a longtemps. J’ai aussi quelques bracelets, dont un que mon frère m’a donné. Sur mon carquois j’ai un petit singe qui s’appelle Puca, une petite serviette qu’un ami m’a offerte, ainsi qu’un Patricio, c’est un personnage de la caricature de Bob l’Eponge.
Finalement, y a-t-il quelque chose que tu voudrais ajouter ? Simplement que c’est génial de faire partie de ce sport, le tir à l’arc est vraiment beau. Il y a de la concentration et de l’élégance. Je n’aurais jamais pensé tomber dans un tel sport, je l’adore.
Chantal Steiner FITA Communication