14 août 2008 - Les archers africains ne gardent que le bon côté des choses

Les archers africains ne gardent que le bon côté des choses Beijing – 14 août 2008 Khadija ABBOUDA (MAR)    Cinq archers africains ont participé à l’épreuve de tir à l’arc des Jeux Olympiques de Beijing 2008. Même si aucun n’a gagné un match, leur seule présence peut être estimée comme un grand succès.   Soha ABED ELAAL (EGY), Veronique M. D'UIENVILLE (MRI) et Khadija ABBOUDA (MAR) ont participé à l’épreuve individuelle féminine de mardi, alors Maged YOUSSEF (EGY) et Calvin HARTLEY (RSA) ont pris part à l’épreuve individuelle masculine de jeudi.   "Nous nous connaissons," a mentionné ABED ELAAL. "Nous nous soutenons les uns les autres psychologiquement et dans beaucoup d’autres choses. On se dit, ‘tu peux le faire, tu avais un bon score en Afrique, tu peux le faire encore une fois'."     ABED ELAAL, YOUSSEF, et HARTLEY s’entraînent dans de nouvelles installations en Egypte, le Centre de Tir à l’Arc du Moyen-Orient de la FITA (MEAC). Tous trois disent que le centre est essentiel à leur succès. HARTLEY, qui a remporté le Championnat Continental Africain 2008 pour se qualifier pour Beijing, a perdu ici contre le Cubain Juan Carlos STEVENS à la deuxième flèche de barrage seulement alors qu’il participait à ses premiers Jeux Olympiques.   Le MEAC offre aux archers Africains un endroit où ils peuvent s’entraîner. Le centre d’entraînement attire également certains autres archers de haut niveau d’autres nations plus fortes du tir à l’arc.   "L’année dernière, nous avons eu l’Italie, la Finlande, la Pologne et l’Espagne," a précisé ABED ELAAL. "Nous avons un coach coréen et je pense que notre niveau a augmenté. "   ABBOUDA a quant à elle choisi de se baser en France, mais elle croit que son succès a un grand impact sur son pays. "Depuis que j’ai fait une interview au Maroc, j’ai vu beaucoup de gens s’intéresser au tir à l’arc," a-t-elle déclaré.   Les archers sont confrontés à beaucoup de barrières en Afrique, l’une d’elle étant le coût d’un arc. Mais même si les archers ont l’argent pour s’acheter l’équipement, trouver un magasin est très difficile. "Il n’y a pas une seul magasin de tir à l’arc au Maroc," a dit ABBOUDA.   "Il n’y a pas d’argent dans le tir à l’arc. Je le fais pour le plaisir," a-t-elle ajouté. "Si ma participation dans cet événement fait que quelqu’un en Afrique commence le tir à l’arc, ce sera ma récompense."   ONS bk/jf/bc/mr Traduit par FITA Communication