14 août 2008 - La FITA évoque le nouveau membre du CIO ERDENER (TUR)

La FITA évoque le nouveau membre du CIO ERDENER (TUR) Beijing – 14 août 2008 Prof. Dr. ERDENER, Président de la FITA   Les représentants du Comité Exécutif de la Fédération Internationale de Tir à l’Arc (FITA), Prof. Dr Ugur ERDENER (TUR), M. Paul H. PAULSEN (NOR) et M. Tom DIELEN (BEL), ont donné une conférence de presse mercredi au terrain olympique de tir à l’arc.   Prof. Dr Ugur ERDENER (TUR) – Président de la FITA et membre du CIO   A la question de savoir si son élection au CIO donnera plus de reconnaissance au tir à l’arc:   "Le tir à l’arc est l’un des sports principaux des Jeux Olympiques et nous en sommes très heureux. C’est un grand honneur pour moi et mon sport. Mais c’est aussi une grande responsabilité car nous devons faire de notre mieux dans le futur."   M. Paul H. PAULSEN (NOR) – Premier Vice Président de la FITA   Sur l’amélioration de la présentation du sport:   "La vitalité et l’importance de la présentation du sport est très grande. Si nous avons une mauvaise présentation, alors les résultats, notre jeu et notre présentation du sport en seront réduits. Nous pensons que notre présentation du sport ici est très bonne. Nous en avons besoin pour les deux Jeux Olympiques (Beijing 2008 et Londres 2012)."   M. Tom DIELEN (BEL) – Secrétaire Général et Directeur Exécutif de la FITA   A la question de savoir si l’élection du Président au CIO donnera une plus grande reconnaissance au tir à l’arc:   "Nous travaillons depuis 2005 sur un plan mondial et notre but est de faire du tir à l’arc un sport internationalement reconnu pour les Jeux Olympiques de Londres 2012. Nous nous concentrons particulièrement à améliorer les compétitions entre les Jeux Olympiques. Le fait que notre président ait été élu parmi 110 candidats montre que nous sommes sur la bonne voie pour une telle reconnaissance, mais ce n’est pas quelque chose qui se passe du jour au lendemain."   Sur ce qu’il aimerait améliorer d’ici à Londres 2012:   "La première chose est la présentation. Nous savons que nous allons être dans l’un des endroits les plus fameux, le terrain de cricket de Lord. La deuxième chose est l’utilisation du terrain A et B. Nous allons reconsidérer le fait d’avoir deux terrains et peut-être prolonger un peu le programme. Nous aurons peut-être trois sessions par jour et un terrain de finales.   "Nous allons peut-être reconsidérer la manière de scorer. Nous allons faire des tests avec un système de sets. Et nous allons continuer à travailler avec les diffuseurs afin de rendre notre sport plus visible. Nous ferons des tests à la Finale de la Coupe du Monde à Lausanne en septembre, en utilisant des mesures de rythme cardiaque afin de voir si on peut vraiment sentir quand les archers sont sous pression, mais le coût est un problème. Nous aimerions pouvoir voir où exactement l’archer vise en temps réel. Mais ce n’est pas si facile car nous ne voulons pas ajouter quelque objet sur l’arc pour ne pas le rendre plus lourd, etc."   Sur pourquoi le terrain B est un désavantage:    "Il y a des points positifs et négatifs sur les deux terrains. Le point négatif est pour les archers qui n’ont tiré que sur le terrain B. Nous pensons qu’ils peuvent se sentir comme des archers de deuxième classe et nous n’en sommes pas très heureux. Je pense que tout le monde doit faire l’expérience de tirer devant un public nombreux et avec un grand écran, donc c’est vraiment un point faible. Le côté positif par contre, c’est que contrairement à Athènes où nous avions quatre cibles et seulement deux d’entre elles étaient télévisées, ici chaque match est filmé."   A la question de savoir si les règles pourraient être changées pour faire face à la domination coréenne:   "Nous ne pouvons pas changer les règles pour empêcher un pays de gagner des médailles. La raison de leur domination est qu’ils ont une approche très professionnelle de notre sport. Cette approche commence maintenant à se répandre partout dans le monde et nous pouvons voir que certains des pays les plus traditionnels en tir à l’arc ont eu de la peine à se qualifier pour les Jeux et je suis sûr que le niveau augmente partout. En fait, nous avons 49 nations qualifiées pour ces Jeux. C’est un nouveau record et cela démontre le développement du sport. Le niveau n’a jamais été aussi haut qu’ici.   "Il n’y a pas d’archer qui font du tourisme aux Jeux Olympiques. L’écart se réduit de plus en plus. Nous avons vu lors du circuit de Coupe du Monde cette année et l’année dernière qu’ils (les Coréens) ne sont plus invincibles comme ils l’étaient à l’époque. Ils ont une excellente préparation pour les Jeux et un superbe fan-club ici. J’encourage tous les autres pays à en faire autant car c’est aussi important au niveau du mental pendant les matchs. Oui, ils sont très bons, mais le message que je leur adresse est d’être attentifs car les autres pays les rattrapent gentiment."   ONS mo/er/bc/ac Traduit par FITA Communication