16 juillet 2009 - Marja WOORTMAN (NAM): “Je fais tout ça pour mon fils”

Marja WOORTMAN (NAM): “Je fais tout ça pour mon fils” Ogden (USA) – 16 juillet 2009   Marja WOORTMAN, entraîneur de la Namibie à Ogden, a assisté au camp d’entraînement des jeunes du Commonwealth au Centre Olympique des USA à Chula Vista, en Californie. Le camp était dirigé par Pascal COLMAIRE, directeur du Développement et de la Formation à la FITA. Mme WOORTMAN essaie de développer le tir à l’arc dans son pays et nous fait part de son expérience.   En tant qu’entraîneur, qu’est-ce qui vous a poussée à participer au camp de Chula Vista? Premièrement, deux garçons de mon club (mon fils Gunther et son coéquipier Raimund ROHRMULLER) devaient faire un long vol de Namibie jusqu’en Californie, et je ne voulais pas qu’ils voyagent seuls. Ma seconde motivation est que je veux m’impliquer toujours plus dans l’enseignement du tir à l’arc et apprendre encore et encore. Nous sommes un tout petit club sans entraîneur. Les archers apprennent par eux-mêmes, l’un dit à l’autre ce qui est bien et ce qu’il faut améliorer. Dans ces conditions, le camp nous a beaucoup aidés. Comme les garçons tirent en compétition, j’aimerais pouvoir les soutenir correctement.   Parlez-nous de votre club en Namibie. Notre club a ouvert il y a deux ou trois ans. Il y a un grand club près de chez nous, club qui ne veut pas participer aux compétitions FITA. Et pour les athlètes, la seule manière de progresser est d’acquérir de l’expérience au niveau international. Dans ce but, il est indispensable de participer à des compétitions à l’étranger. C’est la raison pour laquelle notre club est né. Mon fils Gunther a participé aux Championnats du Monde de la Jeunesse à Antalya (Turquie) l’année passée, quant à Raimund, c’est sa première grande compétition internationale. Auparavant, les garçons avaient seulement concouru dans les pays voisins, en Afrique. Mais nous avons besoin d’un entraîneur pour nos archers, sinon comment pourraient-ils apprendre?   Pouvez-vous nous décrire le camp d’entraînement de Chula Vista? Nous avons assisté à des cours tous ensemble. Ces cours ont abordé différents aspects du tir à l’arc : l’arc en lui-même, comment le régler correctement, l’entraînement technique, etc. L’apprentissage concernait aussi bien le plan mental que technique et physique du tir à l’arc. Les entraîneurs nous ont montré des exercices permettant aux archers d’être bien préparés physiquement.   Depuis la fin du camp, l’un des garçons a bien tiré, et l’autre n’a pas encore réussi à mettre en pratique ce qu’il a appris, parce qu’on lui a enseigné tant de choses en même temps!   D’où vient votre motivation hors du commun? Je le fais pour mon fils. Nous avons besoin d’une base plus solide pour les aider à progresser. Il y a du potentiel,  dans notre club, mais pour le développer nous devons en apprendre plus sur le tir à l’arc et entraîner nos athlètes correctement. En tant qu’entraîneur, j’essaie de trouver toujours plus d’informations sur le tir à l’arc. Si des cours sont proposés, il faut que nous essayions d’y assister. Il est important que notre club reste actif afin de progresser.     Quels sont les objectifs de la Namibie à Ogden? Les athlètes namibiens ont en fait tiré de bons matchs ! Le but de mon fils était de faire mieux qu’à Antalya. Mon objectif personnel en tant qu’entraîneur est d’acquérir plus de connaissances sur le sport. Je ne fais pas de tir à l’arc, mais il va falloir que je m’y mette, pour être une meilleure coach!   Merci et bonne chance!   Vanahé ANTILLE Communication FITA